La 35e édition de la Marche de l’espoir, au profit des actions humanitaires de Lagem Taaba au Burkina Faso, a rassemblé, dimanche 17 septembre, 316 randonneurs sur cinq circuits de 25, 20, 15, 10 et 5 km. Les profits de la Marche de l’espoir servent à accompagner des projets d’aide au développement pour la population de Bokin. Elle permet particulièrement aux enfants d’avoir accès à une meilleure nourriture, à l’eau potable, à l’école et aux soins », précise Michel Chancelier, président de l’association.
Un contexte difficile
Depuis la reprise d’après Covid, la marche ne rassemble plus comme avant. « On est loin des 1 200 ou 1 400 marcheurs qu’on a pu comptabiliser à une époque », soulignaient dimanche certains bénévoles. Pour sa part, Michel Chancelier y voit plusieurs raisons : Le mauvais temps annoncé. Une offre multiple de randonnées un peu partout à proximité. La situation économique qui freine les familles. Le contexte géopolitique de l’Afrique qui pousse la population à se demander si l’on doit continuer à aider ; nous avons eu beaucoup de questions à ce sujet.
Des besoins
Et pourtant les besoins à Bokin sont considérables et Michel Chancelier a lu, lors du repas qui suivait la marche, une lettre de Moumini Ouedraogo, qui préside l’amicale Bokin La Châtaigneraie (ABC). En mon nom personnel et celui de la population de Bokin, permettez-moi de vous souhaiter une très bonne marche et tous nos sincères remerciements […] Nous traversons l’un des moments les plus difficiles de notre histoire, mais nous gardons l’espoir et nous sommes confiants en des lendemains meilleurs […] Nous comptons beaucoup sur vous […] Gardons espoir et continuons le combat pour le développement […] C’est le moment où nous avons le plus besoin de votre soutien ; ne vous laissez pas décourager […] Armez-vous de courage et continuez votre œuvre. L’avenir vous en dira plus.