Une marche de l’espoir est organisée, dimanche, par l’association humanitaire Lagem Taaba. Une action qui va contribuer à la mise en place de projets concrets au Burkina Faso.
Le président de l’association Lagem Taaba, Jean-Marie Girard, indique les raisons qui ont poussé l’association à faire le choix des forages : « Cette année, un des projets majeurs concernera le forage de puits. La saison sèche, dans le département de Bokin au Burkina Faso, dure huit mois, avec des températures de 40°. On comprend ainsi aisément que l’approvisionnement en eau est une priorité. L’eau c’est la vie des personnes, des animaux et des plantes. » Deux puits sur trois n’ont plus d’eau Il explique que « dans cette zone, en fin de saison sèche, deux puits sur trois n’ont plus d’eau. Seuls les forages ont de l’eau toute l’année. Lors de notre séjour là-bas, en janvier dernier, nous avons pu parler avec la population de la nécessité de ces points d’eau permanents.
Notre action du moment s’oriente donc vers la mise en place de forages qui permettront ainsi, d’une part à la population, de rester sur place pour travailler la terre et, d’autre part, aux animaux de s’abreuver. » Des projets qui impliquent la population locale « car c’est ensemble que l’on améliore les conditions de vie ».
Ces projets seront détaillés lors du repas proposé aux participants après l’arrivée des marcheurs qui seront encore très nombreux cette année pour apporter ainsi leur obole au développement humanitaire. Dimanche 18 septembre, marche de l’espoir.
Départs de la salle des Silènes, de 7 h à 10 h, selon la longueur du circuit choisi.
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